« Arrête de rêver ! » Voilà ce qu’entendent certains enfants à longueur de journée. Pour une fois, ils entendront « Viens, on va rêver ensemble ! ».
Un petit jeu pour rêver en boostant votre mémoire et votre imagination !
Nous avons tous vécu cet instant fugace, au réveil… des images et des scènes incongrues effleurent notre conscient. On se dit « Quelle imagination ! Quand je vais raconter ça au petit déjeuner…». Mais au moment de se lancer dans ce récit épique, les 3/4 des scènes se sont évaporées et l’auditoire reste sur sa faim (comme quoi, même pendant un petit-déjeuner copieux, on peut rester sur sa faim). Dream on ! vous aide à vous souvenir de votre rêve. Et si vous avez besoin d’un coup de main pour remplir les vides, votre famille sera là. Comment est-ce possible ? Et bien vous allez rêver ensemble ! Ou comment transformer sa famille en vraie dream team !Les USA ont eu la primeur de ce jeu, bien que les auteurs/marchands de sable soient 2 jeunes français prolifiques. Un clic sur la boîte vous envoie vers la version française. Vous noterez (si vous avez 20/10 à chaque oeil) le « à partir de 7 ans » mais nous verrons plus loin comment l’adapter aux plus petits.
Une partie dure 15 à 20 mn avec une mise en place ultra rapide.
2 à 8 joueurs (peut s’adapter au rêveur solitaire).
1ère partie du jeu : rêver ensemble. Imagination bienvenue.
« I have a dream… » Quelle bonne idée, Martin, que de vouloir partager un rêve ! Bon, votre rêve risque d’être moins noble, et surtout moins cohérent. Le but n’est pas de changer le monde, mais (et c’est déjà pas si mal) de rassembler votre famille autour d’un jeu coopératif titillant à la fois les zygomatiques et les neurones.
Pour la partie rêve, vous disposez d’un sablier de 2 mn et de 156 cartes « rêve ». Chaque joueur possède 3 cartes.
Chaque joueur doit toujours avoir 3 cartes en main. À chaque carte posée sur la pile « rêve » (côté dessin visible), le joueur prend une carte sur la pile de cartes retournées. Chacun pose une carte (ou plusieurs ) quand il le veut.
Et c’est parti pour une « rêve partie » en famille.
Un panda mange des trèfles à 4 feuilles, puis remonte au temps des dinosaures et des voitures de sport car Superman a remonté le temps… (30 secondes plus tard)… un bébé sort d’une clé USB et vit dans un donjon parce que… (30 secondes plus tard)… soucoupe volante qui…. Une femme crie car sa tirelire-cochon est vide mais c’est pas grave parce que ses chaussettes sont pleines de lapins… TEMPS ÉCOULÉ ! Ouf, enfin ! Parce que si durant les premières secondes ont s’applique à raconter une belle histoire logique, on est vite entraîné (à notre corps non défendant) dans un univers à la Terry Pratchett !
On pensait ‘faire travailler’ son imagination. Mais l’imagination, elle ne travaille pas ! Elle batifole, elle invente, elle s’amuse, elle délire même parfois ! 2 minutes, c’est long ! Et l’imagination rit en douce en imaginant la mémoire se creuser la tête (ou se gratter l’hippocampe, comprendra qui pourra…) pour tout retrouver.
L’imagination ne manquera jamais de cartes, à moins que vous réussissiez l’exploit de poser les 156 cartes en 2 minutes ! Ce qui ne serait pas une bonne idée pour la seconde partie du jeu qui est…
2ème partie : se souvenir du rêve. Mémoire bienvenue.
« Alors, je résume… l’extraterrestre peint le panneau… prend un autostoppeur dans sa soucoupe volante et après… il croise… un bodybuildeur ?… Ah non ! ça y est je sais ! le père Noël ! » Carte retournée : Père Noël. Étant découverte sans aide, la carte Père Noël est posée dans la rangée ‘+2points’.
« Alors, le lapin fait sa valise… Haaa, 2 cartes plus loin je sais ce que c’est parce que c’est moi qui l’ai mise, mais celle-ci je ne me souviens plus… quelqu’un s’en souvient ? » « Oui, il se dit ‘eurêka! j’ai une idée!’, c’est la carte « ampoule/idée »» « Aaah oui ! Du coup, comme tu m’as aidé, je mets la carte dans la ligne ‘Plus 1 point’ ».
Si personne ne trouve, vous aurez compris que la carte ira dans la ligne ‘ moins 2 points’. On regrette ainsi parfois de s’être laissé emporter par notre imagination durant le rêve, persuadé que « cette fois-ci, on va avoir du mal à retenir ce rêve dingo ». Puis, au grand étonnement des joueurs, le rêve se reconstitue, même dans ses détails les plus loufoques. On peut voir sur la photo que les cartes non retrouvées sont peu nombreuses et plus ‘abstraites’ que les autres.
Ce jeu apprend à bien mémoriser par association d’idées.
Se souvenir d’une image précise en se remémorant l’histoire qui l’entoure entraîne le cerveau à associer des idées. Cette technique de se raconter une histoire pourra être reprise pour mémoriser les leçons. Mais chut, ne dites pas à vos enfants que jouer à dream on ! peut les aider pour les devoirs ! Soyez malin : au cours du jeu, déroulez à haute voix votre propre cheminement pour mémoriser et retrouver l’histoire. Si l’enfant n’a pas trouvé « son truc » pour mémoriser, il suivra votre exemple tout en inventant ses propres associations d’idées. Au moment des devoirs, rien ne vous empêche de lui rappeler qu’une association d’idées à des fins de mémorisation peut être totalement farfelues, même si cela concerne une leçon ‘sérieuse’ 😉 Je dirais même que le cerveau aime ce qui dénote (pas au sens d’enlever une note, quoi que…).
Pourquoi j’aime ce jeu à l’imagination débordante :
– Il emporte l’adhésion de toutes les générations et amuse autant dans la première que dans la seconde partie (même si les cris et rires sont souvent plus forts lorsqu’un souvenir resurgit in extremis).
– Il est vraiment très fédérateur, avec beaucoup d’interactions, de coopération.
– Il est très drôle tout en titillant les neurones sans douleur.
– Il est adaptable aux plus petits.
Comment adapter ce jeu de cartes aux petits ?
1ère adaptation pour TOUS les enfants.
Personnellement, pour jouer avec des enfants, j’ai retiré quelques cartes. Car Dream on ! n’est pas fait que pour les enfants et les auteurs facétieux ont laissé traîner 3 cartes pour pimenter les soirées entre amis (une carte « soutien-gorge », une « menottes en fourrure » et une carte « slip »). En plus de ces 3 cartes, certains voudront soustraire les 2 cartes à connotation religieuse, le pistolet ou, par exemple, la carte « œil dans la main » (qui peut impressionner). Une fois ces quelques cartes retirées, vous avez un jeu « tout public ».
Adaptation du jeu pour les moins de 7 ans.
Il suffit de limiter le nombre de cartes. C’est l’enfant qui les choisit lui-même (après votre propre tri des quelques cartes citées plus haut). Ainsi, il ne gardera que des cartes qui ‘lui parlent’ (donc plus facilement mémorisables pour lui). Le temps sera aussi fortement raccourci afin de réduire le nombre de cartes à retenir. Quant au système de mémorisation et de comptage des points qui se fait collectivement, il n’y a rien à modifier car il est justement bien pensé pour des parties « multi-âges ».
Allez, vous partagerez bien un petit rêve avant de partir…
Pinterest : un passage sur l’image fera apparaitre le logo.
Pour travailler sa mémoire et son imagination autrement :
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Bon jeu !
Delphine
Il a l’air sympa ce jeu, je vais tester.
Manu
Oui, très sympa ! Vous ne le regretterez pas. Il suffit parfois de peu de matériel pour avoir un bon jeu 😉